anonymous
2009-07-08 15:21:40 UTC
Content de vous retrouver, après une journée qui fut harrassante. En déplacement dans le Limousin, j’ai passé mon après-midi en clientèle, à essayer de comprendre un agriculteur qui me parlait avec un fort accent local, et dont l’odeur se rapprochait plus d’une vieille andouillette séchée que d’une jonquille humectée par la rosée du matin. J’ai donc passé une bonne partie de la journée à me boucher le nez, et à faire mine de l’écouter et de prendre en considération ses doléances, alors que je ne pipais pas un mot de ce qu’il essayait de me dire, d’autant plus que les sons qui sortaient de sa bouche se trouvaient parasités par le morceau de tabac à chiquer qu’il mâchonnait sans discontinuer. Tout ça pour vous dire que le métier d’assureur n’est vraiment pas de tout repos. Mais là n’est pas le propos de ma question du soir.
Comme vous le savez, depuis plusieurs semaines, j’ai renoué avec la réussite en matière sentimenale. Bien que mon histoire avec Lucille se soit terminée en eau de boudin, elle m’a recontacté il y a quelques jours en me proposant de me redonner une chance. Et plus récemment, j’ai expérimenté un quart d’heure d’érotisme intense avec une jeune étudiante rencontrée sur le campus de l’université du Maine, au Mans (72).
Bref, je pense être de nouveau sur la pente ascendante pour ce qui concerne ce que nous pourrions appeler pudiquement « les choses de la chair », et je me pose justement des questions concernant mes pratiques, car en termes de fornication, j’ai entendu dure qu’il convenait de varier les plaisirs.
Or, sans être quelqu’un qu’on pourrait qualifier de routinier, je dois dire que j’ai parfois tendance à sombrer dans certaines facilités. J’ai ainsi pu remarquer, de par mes nombreuses expériences passées, que les femmes semblaient aimer principalement 2 positions, qui sont le missionnaire et la levrette. En conséquence, je ne pratique quasi-exclusivement que celles-là. Or, j’ai entendu parler de certaines pratiques un peu exotiques, où l’homme serait allongé sous la femme, qui serait donc en position de domination. Au premier abord, ce genre de choses me rebute quelque peu, car il me paraît incongru que la femme puisse être en position de force au court d’un rapport sexuel. Toutefois, je n’ai pas l’esprit obtus, je suis plutôt ouvert à la nouveauté, et donc tout à fait prêt à expérimenter ces pratiques.
Par ailleurs, j’ai très fréquemment entendu dire qu’il convenait de pimenter l’acte charnel avec des aliments. Comme pour les positions barbares sus-mentionnées, cette idée m’apparaissaît a priori totalement malvenue. L’utilisation de nourriture à des fins purement sexuelles serait en effet de nature à choquer les âmes les plus sensibles, notamment au regard des millions d’Africains et de Japonais qui meurent de faim. Pour autant, je ne vois pas pourquoi il faudrait se priver de nouveautés qui permettent de briser la monotonie du couple, et j’envisage donc de les mettre en pratique avec ma prochaine maîtresse, en lui enduisant certaines partie du corps avec de la nourriture. Cependant, j’hésite encore concernant le choix des victuailles à utiliser : il est évident que la moussaka ou le gratin dauphinois sont à bannir car ils risqueraient de brûler sévèrement ma partenaire. En revanche, que pensez-vous d’un flanc au pruneaux ou d’un bon vieux pâté de campagne ?
Enfin, le dernier point que je souhaiterais aborder est l’échangisme, une pratique en voie d’expansion, et que semblent choisir de plus en plus de couples. Personnellement, je n’ai rien contre, surtout si la donzelle qu’on me demande de « secouer » est plus attirante que celle que je propose d’échanger. Toutefois, l’idée de me retouver nu devant un autre homme me terrifie. En particulier, il m’est très difficile d’envisager avoir une érection devant un représentant de la gent masculine, car j’aurais peur que cela soit pris comme une invitation implicite à me « fourrager le rectum », si vous me passez l’expression.
Avez-vous un avis à me donner ces différents questionnements ?